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Une électricité verte moins chère !
Depuis l’arrivée fulgurante de ChatGPT et de la ruée permanente vers le Bitcoin, internet tourne à plein régime… mais à quel coût ? D’après les dernières études parues, certains data centers consommeraient plus d’électricité que des grandes métropoles européennes. Qu’en est-il réellement, et pourquoi est-ce préoccupant pour notre avenir écologique ? Décryptage.
Data centers et IA : une consommation électrique en pleine explosion
Le secteur mondial des technologies de l’information représente aujourd’hui environ 9 % de la consommation électrique mondiale. La part des data centers devient de plus en plus importante, atteignant environ 1,5 % du total de l’électricité mondiale, soit environ 415 térawattheures (TWh) en 2024 selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Dopée par les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT, cette consommation électrique progresse en moyenne de 12 % par an depuis 2017. Selon l’AIE, elle devrait plus que doubler d’ici à 2030 pour atteindre environ 945 TWh par an, soit la consommation actuelle du Japon. À cette date, les data centers représenteront presque 3 % de la consommation mondiale d’électricité.
Cette progression sera marquée aux États-Unis, où ces infrastructures pourraient constituer près de la moitié de l’augmentation de la demande électrique nationale entre maintenant et 2030 selon Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. À cette échéance, le pays consommera davantage d’électricité pour ses data centers que pour l’ensemble des industries lourdes réunies comme la sidérurgie, la chimie ou le ciment.
Bitcoin et cryptomonnaies : une consommation énergétique en constante hausse

Le développement de l’intelligence artificielle attire l’attention, mais la consommation énergétique du Bitcoin est également préoccupante. En 2022, selon Selectra, le réseau Bitcoin mondial représentait déjà 75 % de la consommation annuelle des ménages français.
En avril 2025, le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index estime que le réseau Bitcoin consomme désormais environ 188,6 TWh/an, soit quasiment autant qu’un pays comme l’Afrique du Sud. C’est même suffisant pour alimenter pendant 42 ans l’ensemble des bouilloires britanniques.
Aujourd’hui, le Bitcoin représente environ 0,74 % de l’électricité mondiale. Il consomme plus que le secteur minier de l’or (131 TWh), mais reste en dessous du secteur industriel lourd comme l’acier (1233 TWh) ou la climatisation mondiale (2199 TWh).

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Impact environnemental du Bitcoin et de l’intelligence artificielle
Si les data centers et cryptomonnaies incarnent la révolution numérique actuelle, leurs impacts environnementaux inquiètent de plus en plus les experts sur deux fronts majeurs : les émissions de gaz à effet de serre et le gaspillage des ressources naturelles.
Une empreinte carbone en hausse rapide pour les technologies numériques
La croissance rapide de la consommation électrique des data centers et du Bitcoin entraîne mécanique une hausse significative des émissions de CO₂. L’AIE estime d’ailleurs que les émissions dues aux centres de données passeront de 180 millions de tonnes annuelles actuellement à 300 millions d’ici 2035, voire jusqu’à 500 millions en cas d’accélération extrême (Lift-Off Cases).
Malgré des engagements importants des opérateurs de centres de données à se fournir en énergie renouvelable, une forte dépendance au gaz naturel persiste aux États-Unis pour répondre à la demande croissante. Ainsi, l’AIE prévoit une augmentation de 175 TWh d’électricité issus du gaz naturel d’ici 2035 pour alimenter les nouveaux data centers américains.
Consommation des ressources naturelles : eau et métaux rares sous pression
Les data centers de dernière génération, spécialisés pour l’IA, nécessitent beaucoup plus de refroidissement à l’eau que les installations classiques. À ce titre, l’AIE rappelle qu’un data center typique destiné à l’intelligence artificielle consomme autant d’électricité que 100 000 foyers, tandis que le plus grand d’entre eux pourra consommer autant que 2 millions de foyers.
De plus, la fabrication des puces nécessaires à l’IA et au Bitcoin dépend fortement de minéraux critiques comme le gallium, aujourd’hui fourni à 99 % par la Chine. Cette forte concentration géographique pourrait poser à terme des défis supplémentaires de sécurité d’approvisionnement en ressources.
Secteur | Consommation actuelle | Prévision 2030 | Impact environnemental | Comparaison |
---|---|---|---|---|
Data centers | 415 TWh en 2024 | 945 TWh (~3 % mondial) | 300 millions de tonnes de CO₂ par an (2035) | Équivaut à la consommation actuelle du Japon |
Bitcoin | 188,6 TWh en 2025 | En hausse continue | Majorité issue de sources fossiles | Consomme autant que l’Afrique du Sud (63 M hab.) |

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La France veut attirer les data centers bas-carbone grâce à EDF

Début mars 2025, EDF a lancé deux appels à manifestation d’intérêt (AMI) afin de proposer aux entreprises du numérique des terrains parfaitement adaptés à la construction de data centers en France. Ces sites sont particulièrement attractifs car ils disposent déjà d’un raccordement au réseau électrique national, permettant de réduire considérablement les délais habituellement très longs d’installation.
Lors du sommet de l’IA à Paris en février dernier, le Président Emmanuel Macron avait défendu l’intérêt d’EDF pour les data centers :
Dans ce monde, j’ai un bon ami de l’autre côté de l’océan (Atlantique) qui dit “drill, baby, drill”. Ici il n’y a pas besoin de forer. Just plug, baby, plug ! L’électricité est disponible. Vous pouvez vous brancher. C’est prêt
Parmi les premiers emplacements proposés par EDF se trouvent le site de Montereau-Vallée-de-la-Seine (Seine-et-Marne) ainsi que les terrains de La Maxe et Richemont (Moselle). Un quatrième site reste encore confidentiel, tandis que deux autres devraient être identifiés d’ici à 2026, portant ainsi le total à six sites stratégiques répartis sur le territoire français.
Luc Rémont, Président-directeur général d’EDF jusqu’en mars 2025, mise notamment sur ces projets pour développer la consommation électrique nationale au point mort depuis la pandémie et atteindre l’objectif ambitieux de créer 150 TWh de demande électrique supplémentaire d’ici à 2035, dont au moins 20 TWh via les futurs data centers.