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    Un an de réflexion pour faire bouger la finance durable

    June 25, 202512 Mins Read


    Comment concilier croissance économique, enjeux environnementaux et questions sociales ? C’est la problématique ambitieuse qui a animé le Think Tank “2030, Investir Demain”, créé par les médias ID, l’Info Durable et L’Agefi. Lancée à la rentrée 2024, cette initiative de place a permis de réunir tout au long de l’année investisseurs, entreprises, chercheurs, acteurs publics et autres experts. L’objectif de ce laboratoire d’idées : des réflexions et des débats sur les transformations à venir de la finance durable, des partages de pratiques et d’expériences, et la recherche de solutions concrètes.

    Pour nourrir ces échanges ambitieux, six groupes ont travaillé sur des thématiques variées mais plus que jamais actuelles, articulées autour des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG).

    De la relocalisation juste à la biodiversité

    ENVIRONNEMENT. C’est le thème qui a animé trois de ces groupes tout au long de leurs réflexions, à travers les questions de biodiversité, (groupe co-fondé par Candriam), les enjeux climatiques (LBPAM), mais aussi la ville du futur (Edmond de Rothschild Asset Management).

    SOCIAL. Une notion clé du développement durable, traitée sous l’angle de la relocalisation comme enjeu de compétitivité et de durabilité par le groupe co-fondé par Sycomore Asset Management.

    GOUVERNANCE. En particulier la gouvernance ESG comme levier de transformation pour les entreprises, pour le groupe co-fondé par osapiens.

    Enfin, à cheval entre l’environnement et le social, la question de la gestion des ressources essentielles – naturelles, humaines et financières – a animé les débats du groupe co-fondé par Ecofi.

    Les idées et solutions issues de cette année de collaboration ont bénéficié, tout au long du processus, d’une couverture médiatique assurée par ID, l’Info Durable et L’Agefi. Ils feront également l’objet de restitutions dans un livre blanc, publié le 14 octobre prochain à l’occasion d’une journée exceptionnelle organisée par les deux médias. Un évènement qui rassemblera plus de 200 invités, ponctué de débats et de conférences, dans la continuité de l’ambition du Think Tank : partager les meilleures pratiques, trouver des solutions, et fédérer les acteurs financiers autour des grands enjeux de la finance durable.

    RELOCALISATION_600X400.jpg

    Climat

    L’objectif du groupe de travail dédié au climat, cofondé par LBPAM, est de donner les moyens aux épargnants d’améliorer leur trajectoire climat personnelle grâce à leur épargne. Dans cette perspective, ce groupe de travail est porteur d’une nouvelle initiative : la création d’une plateforme digitale, un média, à destination des épargnants.

    Alimentation, chauffage ou transport, beaucoup d’entre nous sommes désormais très conscients de notre rôle, en tant que consommateur, pour oeuvrer individuellement à la réduction de l’empreinte carbone de notre société. Cette prise de conscience semble cependant peu irriguer notre démarche de consommateurs-épargnants. Pourtant, l’effet de levier peut être massif. Détenir quelques dizaines de milliers d’euros d’épargne implique un nombre de tonnes d’émissions de CO2 équivalent à celui de la moyenne des Français. Dit autrement, le potentiel de réduction de son empreinte carbone individuelle est aussi fort en tant qu’épargnant qu’en tant que consommateur.

    Mais ce constat ne suffit pas. Convaincre les épargnants d’intégrer la dimension climatique dans leur épargne nécessite de convaincre que les entreprises ont aussi leur rôle à jouer. En particulier, le client- consommateur attendra d’une marque, un constructeur automobile ou un promoteur immobilier par exemple, qu’elle l’aide à transformer ses habitudes de consommation, en lui offrant des produits moins carbonés. Or, il pourra observer que ces mêmes entreprises, cotées en bourse, sont pour beaucoup d’entre elles engagées dans leur transition.

    La plupart des modèles de développement des entreprises est impactée par la nécessité de décarboner leurs activités. Tous les grands secteurs sont concernés : l’automobile et l’énergie bien sûr, mais aussi le BTP, l’aéronautique, l’agroalimentaire, la technologie ou la finance, par exemple. Et les précurseurs seront créateurs de valeur ! Ce basculement vers des modes de production moins émissifs est une source majeure d’opportunités et il s’illustrera par de véritables paris industriels qui créeront les champions de demain.

    Si les marchés d’actifs cotés, actions et obligations, sont plutôt le terrain de jeu d’entreprises d’une certaine taille, les investisseurs ont le loisir de soutenir les efforts de PME ou d’ETI, qui ont les mêmes enjeux de transformation. Au sein des portefeuilles des épargnants, aucune classe d’actifs n’a le monopole de la décarbonation. Tous leurs compartiments sont susceptibles d’y participer.

    (Re)localisation juste

    La « (Re)localisation juste », est un enjeu de compétitivité et de durabilité. L’objectif du groupe dédié à cette thématique et co-fondé par Sycomore AM, est d’élaborer un guide de bonnes pratiques en matière d’engagement actionnarial afin de sensibiliser et accompagner les entreprises et les investisseurs.

    Le thème de la relocalisation de la production, voire des fournisseurs, est devenu un sujet de discussion systématique dans le cadre du dialogue actionnarial avec les entreprises sur leurs enjeux financiers. Elles se doivent désormais de prendre en compte cette question. La relocalisation est à appréhender dans ses différentes dimensions, dont la dimension sociale, la création d’emplois, la disponibilité de la main-d’oeuvre, la gestion du capital humain ou encore les attentes des consommateurs.

    Cette perspective de relocalisation est une réalité non seulement en France mais dans l’ensemble de l’Europe. Cependant, elle générera des tensions, en matière d’accès aux ressources, aux métaux critiques par exemple, d’accès aussi à des sources d’énergie suffisamment bon marché. Les écarts de productivité entre pays et la perte de compétences-clés peuvent également constituer des freins. Dupliquer les chaînes de production deviendra nécessaire, mais ce phénomène s’avérera inflationniste. En un sens, la mondialisation ne s’est pas interrompue, mais prend plutôt la forme d’une multipolarisation. Aucun pays n’aura accès à toutes les ressources nécessaires. Aussi, cette multipolarisation se traduira-t-elle par le renforcement des blocs, tels que les BRICS +, le « friendshoring » ou encore des alliances commerciales entre pays amis visant à sécuriser leurs approvisionnements.

    Nous chercherons à identifier les facteurs de succès et d’échec, en termes de secteurs et de gouvernance, les bonnes pratiques et les stratégies les plus pertinentes. Nous observons ainsi, parmi les facteurs de réussite, l’importance du développement des compétences au sein de l’entreprise, ainsi que la capacité à nouer des partenariats solides en tissant des relations de confiance avec ses fournisseurs.

    L’objectif, dans le cadre du parcours initié au sein du Think Tank « 2030, Investir demain », sera de se poser les bonnes questions, dans une perspective d’optimisation de la démarche ISR et d’élaboration d’un guide d’engagement actionnarial.

    Biodiversité

    Co-fondé par Candriam, le groupe de travail consacré à la biodiversité cherche à analyser la mise en place d’une analyse granulaire et globale qui intègre les enjeux liés à la localisation des activités.

    L’évaluation des impacts et des dépendances liés à la biodiversité exige de combiner une approche locale, focalisée sur le contexte écologique autour d’un site de production, avec une approche globale, afin de bien appréhender toutes les problématiques liées à la biodiversité dans un monde aux chaînes de valeurs mondialisées.

    Dans cette perspective, plusieurs questions cruciales se posent : comment évaluer les impacts et dépendances au niveau local ? Comment représenter l’impact sur la biodiversité à l’échelle d’une entreprise ? Comment interpréter cet impact dans le cadre écologique où elle opère (risques hydriques, biomes forestiers, zones protégées) ? Et enfin, comment obtenir les données pertinentes pour cette analyse ?

    L’accès à des données appropriées est d’autant plus complexe que l’analyse de l’impact de l’activité d’une entreprise sur la biodiversité doit être élargie à l’ensemble de sa chaîne de valeur. Cette complexité se renforce au fur et à mesure que l’on remonte dans la chaîne d’approvisionnement.

    La représentation, mais aussi l’interprétation de ces données dans leur contexte écologique constituent un vrai défi pour évaluer l’impact d’une entreprise sur la biodiversité. Plusieurs questions restent encore ouvertes à ce stade : comment cartographier le réseau de production d’un groupe industriel, en prenant en compte les zones de production, d’éventuelles plantations, les échanges de marchandises, et leurs impacts respectifs sur les forêts, les ressources en eau, les populations autochtones et les zones protégées ? Quelles approches cartographiques sont les plus pertinentes lorsque les enseignements à en tirer se réduisent à une décision binaire (In/Out), à un score ou à une comparaison entre acteurs ? Les travaux du groupe de travail consacré à la biodiversité devront identifier des pistes de réponse, à même de permettre aux investisseurs de prendre en compte dans leur analyse de l’impact des activités des entreprises, les enjeux liés à la localisation de leurs activités.

    Gouvernance ESG

    Le groupe de travail dédié à la réglementation et la gouvernance ESG, co-fondé par osapiens, a pour objectif de démontrer comment la mise en conformité avec les réglementations ESG peut être une opportunité de transformation stratégique, de création de valeur pour les entreprises.

    Trois grands facteurs de transformation des entreprises, susceptibles de les inciter à mieux intégrer les enjeux ESG, coexistent : Le premier, le plus fréquent est la réglementation,car elles doivent mesurer, reporter sur un certain nombre de plans d’action,

    de processus, ce qui les amène à faire un travail d’introspection et à réaliser qu’elles peuvent se positionner différemment. Le deuxième facteur est lié à un changement de gouvernance, à un transfert aux enfants du fondateur, parfois plus sensibles à certaines causes, certains modèles d’affaires, qui mettent en place une politique différente, plus en phase avec les enjeux actuels. Enfin, certaines entreprises se doivent de s’adapter pour survivre, car elles sont soumises à des contraintes fortes en lien avec la transition environnementale.

    Dans cette perspective, la mise en place d’une véritable gouvernance ESG devient une nécessité. Pour mettre en oeuvre cette transformation, les entreprises ont besoin d’un cadre, de processus, d’une autorité, ce qui paraît difficile sans gouvernance adaptée. On observe ainsi une dichotomie entre d’une part les grandes entreprises, qui se sont organisées, même si plus ou moins efficacement et avec des champs d’action variables, et d’autre part les ETI et les PME qui sont bien plus en retard sur ce sujet, qui est complexe et nécessite des ressources et du temps.

    Le changement climatique, l’adaptation aux limites planétaires représentent un changement civilisationnel. Il va falloir se transformer. C’est inéluctable. Le principe de la directive CSRD consiste pour une entreprise à introduire de la transparence, à identifier comment ses différentes activités impactent la planète. Or, on ne peut s’améliorer si on ne mesure pas. Aussi, la réglementation est indispensable et les entreprises qui ne s’adapteront pas disparaîtront.

    Urbanisation

    Dans le cadre du groupe de travail dédié à l’urbanisation, à la ville du futur, co-fondé par Edmond de Rothschild Asset Management, l’idée est d’analyser les possibilités de passage à l’échelle de solutions éprouvées au niveau local. Un projet d’infrastructure énergétique a par exemple été présenté. Il vise à produire de l’énergie verte à partir du captage de gaz au sein d’anciennes mines de charbon désaffectées.

    Ce projet spécifique de captage de gaz issu d’anciennes mines, dans le nord de la France et en Wallonie, est apparu extrêmement vertueux, car il a un double effet : non seulement grâce à la production d’énergie renouvelable, mais aussi grâce à la captation du méthane qui s’échappe dans l’atmosphère.

    L’enjeu est majeur en termes de limitation du réchauffement climatique car le méthane a un impact en tant que gaz à effet de serre 80 fois plus élevé que celui du CO2 sur une période de dix ans.

    Concrètement, ce projet consiste à installer des unités de cogénération sur d’anciennes mines de charbon. Des puits de décompression ont été positionnés sur l’ensemble du réseau des galeries désaffectées, réseau qui s’étend sur 100.000 kilomètres dans le nord de la France.

    Capter ce méthane à la sortie permet de générer de l’électricité verte, bénéficiant d’un tarif régulé de l’Etat français pour une durée de quinze ans, de produire du gaz vert, distribué sur le réseau de gaz de GRT Gaz, et aussi de produire de la chaleur verte pour les communautés locales, à travers un contrat à long terme avec la ville de Béthune.

    Edmond de Rothschild a participé à ce projet via une émission obligataire de la société Française de l’Energie (FDE). Cette émission obligataire a été émise en 2021 et avait pour vocation de déployer des unités de cogénération sur des sites de captage de gaz de mines. Cette obligation a ensuite été prolongée avec de la dette additionnelle. Edmond de Rothschild a investi près de 85 millions auprès de FDE, non seulement pour ce projet, mais aussi pour d’autres projets dans d’autres pays, et sur d’autres technologies.

    Ressources essentielles

    Le groupe de travail cofondé par Ecofi s’intéresse aux ressources essentielles et précisément à la gestion durable des ressources naturelles, humaines et financières comme socle d’une transition juste et responsable.

    Le degré de maturité de l’ensemble des acteurs, entreprises comme investisseurs, concernant la protection de la biodiversité, est comparable à celui observé sur le climat il y a une quinzaine d’années. Aujourd’hui objectivement, nous ne disposons pas de mesures fiables, de consensus sur les indicateurs. Aussi, la prise en compte de la biodiversité

    dans les processus d’investissement est encore peu structurée. Nous disposons

    cependant de beaucoup de recherche sur la perte de biodiversité, qui est un risque concret auquel les entreprises doivent faire face. Le sujet de la biodiversité est traité par les entreprises à travers des questions très spécifiques (les pesticides, la déforestation, la pollution plastique, l’huile de palme…), mais le plus souvent la biodiversité n’est pas appréhendée dans sa globalité. Ce n’est pas encore un critère pris en compte dans la sélection de leurs fournisseurs. L’approche se limite à un objectif de conformité, de respect des réglementations. C’est ainsi par exemple que la majorité des sociétés concernées cherchent plutôt à limiter leurs impacts, mais n’ont pas pour autant engagé une démarche de restauration de la biodiversité.

    Chacune des parties prenantes, pouvoirs publics, entreprises et financeurs/investisseurs, a un rôle clé à jouer. Instaurer un dialogue avec chacune d’entre elles est primordial. L’élaboration de cadres réglementaires est nécessaire et leur application doit être rigoureuse, même si elle ne doit pas pour autant brider la croissance des entreprises. La publication, en février dernier, par la Commission européenne, de la directive Omnibus peut

    être considérée comme un échec. Elle a, entre autres, réduit l’ambition de la directive sur le devoir de vigilance, qui ne concernera plus que les fournisseurs directs, ainsi que celle de la CSRD, puisque 80% des entreprises qui devaient être soumises à des obligations de transparence ne le seront plus.

    Les pouvoirs publics doivent savoir créer des mécanismes incitatifs pour encourager les citoyens, les entreprises à adopter de bonnes pratiques. Nous attendons des pouvoirs publics des initiatives concrètes et relativement simples à mettre en oeuvre.



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