L’héritage fracturé d’Harry Potter
J.K. Rowling finance un fonds juridique aux accents transphobes
La romancière britannique annonce la création d’un fonds privé destiné à financer des procédures juridiques promouvant une définition biologique du genre.

Milliardaire et figure controversée, J.K. Rowling poursuit son engagement contre les droits des personnes trans avec un fonds juridique personnel.
LMS
- Le nouveau fonds de J.K. Rowling vise à défendre les droits basés sur le sexe biologique.
- L’autrice milliardaire financera entièrement cette initiative avec sa fortune personnelle.
- Cette démarche s’inscrit dans sa campagne contre l’inclusion des personnes trans.
- La controverse émerge alors qu’une série Harry Potter est prévue pour 2026.
La croisade idéologique de J.K. Rowling prend un nouveau tournant. L’autrice d’Harry Potter a récemment annoncé, sur son compte X, la mise en place du «J.K. Rowling Women’s Fund».
Entièrement financé par sa fortune personnelle – estimée à plus d’un milliard d’euros –, ce fonds a pour objectif de soutenir juridiquement des individus ou organisations militant pour le maintien de «droits des femmes fondés sur le sexe biologique», notamment dans le monde du travail et les espaces non mixtes.
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Concrètement, il s’agit d’une offensive juridique visant à exclure les personnes trans de certaines protections légales, rapporte le journal «Libération». Ce positionnement, loin d’être inédit chez Rowling, s’était déjà matérialisé cette année par un don de 70’000 livres à un groupe militant pour la suppression des droits des femmes trans au Royaume-Uni.
L’annonce intervient alors que la saga Harry Potter s’apprête à renaître sur petit écran, avec une adaptation en série prévue pour 2026 sur HBO Max.
Une visibilité renouvelée qui relance aussi les débats autour du rôle de l’autrice dans l’héritage culturel de la franchise, au cœur d’appels au boycott émanant de certaines personnalités, comme l’acteur Pedro Pascal.
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