Selon le classement Global 500 de 2025 de Brand Finance, publié par Anadolu, Apple conserve sa position de marque la plus valorisée au monde. La valeur d’Apple atteint 574,5 milliards de dollars en 2025, marquant une augmentation par rapport à 2024 où elle dominait déjà le classement avec 516,6 milliards de dollars.
Parmi les autres géants technologiques, Microsoft et Google occupent respectivement la deuxième et la troisième place, avec des valeurs de 461,1 milliards de dollars et 413 milliards de dollars, enregistrant des croissances significatives de 35 % et 24 %.
Amazon suit en quatrième position avec une valeur de 356,4 milliards de dollars, tandis que Walmart, Samsung, TikTok/Douyin, Facebook, Nvidia et State Grid Corporation of China complètent le top 10 avec des montants variant de 137,2 milliards de dollars à 85,6 milliards de dollars.
Le classement de Brand Finance révèle que 190 des 500 entreprises établies sont basées aux États-Unis, suivies de 55 en Chine, 36 au Japon, 35 en France, 27 en Allemagne et 17 au Royaume-Uni.
Muhterem Ilguner, directeur général de Brand Finance Turquie, souligne que la valeur totale des 500 plus grandes marques a augmenté de 10 % par rapport à l’année précédente. Cette croissance atteint 9,5 trillions de dollars en 2025, surpassant notablement le taux de croissance économique mondial estimé à 3 %.
Ilguner note toutefois que, malgré un soutien gouvernemental important, les marques turques n’apparaissent pas encore dans ce classement, la marque la moins bien valorisée figurant à 4,9 milliards de dollars. « Les pays sont aussi riches que leurs marques le sont », affirme-t-il, expliquant que les marques turques doivent atteindre une valeur internationale significative.
Illustrant cet écart, Ilguner mentionne la valeur de Red Bull, atteignant 9,7 milliards de dollars, et Rolex, avec 18,8 milliards de dollars. Viettel, une entreprise vietnamienne, atteint une value de 6,4 milliards de dollars. Ces exemples montrent le chemin que les marques turques doivent encore parcourir pour accroître leur présence mondiale.
Il soumet que la Turquie doit initier un mouvement de branding national, nécessitant une collaboration approfondie entre les secteurs public et privé pour renforcer la valeur des marques turques sur la scène internationale.
Adaptation du texte original par nos soins, en se basant sur les informations obtenues par nos confrères d’Anadolu.