Cette association, lancée ce lundi 10 mars, entend permettre à la France de devenir “actrice de la révolution” bitcoin.
Une nouvelle association, consacrée à la reine des cryptomonnaies, est née: l’Institut national de Bitcoin (INBi). À l’heure où certains pays sont déjà tournés vers le bitcoin, la France reste à la traîne. “La France ne changera pas Bitcoin, mais Bitcoin changera la France”, déclare Alexandre Stachtchenko, président de l’INBi, dans un communiqué.
“C’est sur cette conviction que nous lançons l’INBi, dont l’objectif ne sera pas de servir les intérêts des détenteurs de bitcoins, mais de privilégier les intérêts des Français grâce à Bitcoin.”
Pour rappel, le Salvador est le premier pays à avoir adopté le bitcoin comme monnaie légale en 2021. De son côté, Donald Trump a signé un décret établissant une réserve stratégique de bitcoins, pour peser dans l’ordre géopolitique mondial. Ces pays, et bien d’autres, tirent aujourd’hui profit du bitcoin pour rayonner à l’international. En France, le bitcoin reste perçu comme une menace plutôt que comme une opportunité.
Exploiter le surplus d’électricité
Cette nouvelle association compte casser les codes pour que la France “devienne actrice de cette révolution”. L’une des ses grandes missions sera d’excercer une influence pour favoriser le minage de Bitcoin en France, sur la base des surplus d’électricité.
“En France, le parc nucléaire est contraint de réduire sa production électrique d’un volume équivalent à plus de deux fois la consommation annuelle de la Suisse”, souligne Louis Alexandre de Froissard, président de Montaigne Énergie et membre de l’INBi.
L’INBi “propose d’exploiter ce surplus pour le minage de Bitcoin, permettant à EDF de diminuer ses coûts et de faire baisser le prix de l’électricité, favorisant ainsi la réindustrialisation du pays”, explique-t-il.
L’Institut national de Bitcoin est soutenue par de nombreux investisseurs français, dont Éric Larchevêque, entrepreneur et cofondateur de la licorne Ledger. Plusieurs bitcoiners font partie de l’aventure, dont Jacques Favier, auteur spécialisé sur le bitcoin.
Pour rappel, le 31 octobre 2008, Satoshi Nakamoto publiait le “white paper” du Bitcoin. Le bitcoin est un “système de monnaie électronique entièrement en pair à pair (qui) permet d’effectuer des paiements en ligne directement d’un individu à un autre sans passer par une institution financière”, peut-on lire dans ce livre blanc.